Les fédérations étudiantes entreprendront une tournée de manifestations dans la province pour contester la hausse des frais de scolarité, intensifier la pression sur les députés libéraux et conscientiser la population.
La mobilisation, qui s’entreprendra mercredi, s’inscrit dans la promesse de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) d’offrir un automne « chaud » au gouvernement Charest.
« Nous voulons informer la population des régions sur l’impact de cette hausse de 1625 $ et démontrer que cet enjeu touche toutes les tranches de la société, non pas seulement les étudiants », explique Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
D’ailleurs, les étudiants des régions, qui ont déjà contacté leurs élus municipaux, provinciaux et fédéraux, constatent un appui de leur part de plus en plus important.
La FECQ et la FEUQ insistent aussi sur l’importance d’une scolarisation postsecondaire à l’extérieur des grandes métropoles, alors que 70 % des étudiants en régions sont de première génération, c’est-à-dire qu’ils sont les premiers dans leur famille à fréquenter une université.
« La situation est plus fragile à l’extérieur des grands centres. C’est pourquoi il faut assurer une accessibilité à l’éducation partout au Québec », affirme Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
La tournée passera par Jonquière, Rimouski, Trois-Rivières et Rouyn-Noranda. Ces rassemblements culmineront par une grande manifestation nationale qui aura lieu le 10 novembre, à Montréal.
La possibilité d’une grève n’est pas exclue, mais il est encore trop tôt selon les représentants des fédérations étudiantes pour savoir s’il elle s’avérera nécessaire.
« Si le parti libéral continue à faire la sourde oreille aux demandes des étudiants et de la population, une grève générale reste une des mesures à notre disposition.Toutefois, il en reviendra à nos membres de prendre cette décision », conclut Mme Desjardins
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