samedi 1 octobre 2011

Sean Penn proteste à place Tahrir au Caire


Des milliers de manifestants sont revenus vendredi sur la place Tahrir du Caire pour accuser l'armée de gérer le pays de manière opaque et de perpétuer le dispositif répressif du passé, à deux mois de législatives aux modalités contestées.

Plus de neuf mois après la chute du président Hosni Moubarak le 11 février, les manifestants ont retrouvé cette place emblématique de la révolte du début de l'année, restée depuis le site privilégié des rassemblements politiques.
"Nous ne voyons aucun changement. Nous avons fait partir le général Moubarak mais nous avons gagné un maréchal", pouvait-on lire sur une pancarte, en référence au maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et premier personnage de fait du nouveau pouvoir.
L'acteur américain Sean Penn, présent au Caire, s'est joint à la foule, en compagnie de Khaled al-Nabawi, un acteur égyptien populaire.

vendredi 30 septembre 2011

Grève dans l'Education: Quand le corps enseignant se dévoile


EDUCATION - Lors de la manifestation nationale qui a eu lieu ce mardi, des membres du collectif contre le dépouillement de l'école se sont déshabillés symboliquement...

A 14h, devant le jardin du Luxembourg à Paris, alors que la manifestation contre les suppressions de postes n’a pas encore démarré, une cinquantaine d’enseignants enfilent un masque blanc. Avant de coller sur leurs vêtements des autocollants à l’effigie de leur collectif: «contre le dépouillement de l’école». Un groupe qui n’est pas inconnu du grand public, puisqu’il s’est fait connaître début septembre en posant à moitié nu dans un calendrier pour dénoncer le manque de moyens de l’Education nationale. Une action choc suivie par un manifeste publié début septembre sur le site www.ecole-depouillee.net, qui compte désormais 25.000 signataires.

Un strip-tease symbolique

Quelques minutes plus tard, branle-bas de combat. Le collectif, cherchant à tromper l’attention des forces de l’ordre,  se déplace au début du cortège. La tension monte, chacun attend le top départ. Tout à coup, l’injonction tombe. «C’est parti», lance une des organisatrices du collectif. Les profs masqués se dénudent, sous les regards ahuris des passants. «Qu’est-ce qui est choquant monsieur le ministre: des profs dénudés ou un gouvernement qui passe en force des réformes?», crie une des porte-parole du collectif au mégaphone. Avant d’énumérer les noms des participants: «Anne, enseignante». «Dépouillée», lui répondent en cœur les enseignants en sous-vêtements. Les passants, massés devant ce spectacle peu ordinaire, applaudissent.

 Attirer l'attention

Dix minutes plus tard, les profs se rhabillent. «On veut symboliser la nudité de l’école. C’est le moyen qu’on a trouvé pour attirer l'attention des médias», explique Claire, professeur d’anglais en Seine-Saint-Denis, qui a aussi posé pour le calendrier des «dépouillés». Un acte fort qui témoigne de son ras-le-bol: «Je travaille en ZEP et le nombre d’élèves par classe dépasse désormais la trentaine. C’est très difficile de faire participer les élèves à l’oral dans ces conditions et d’épauler ceux qui ont le plus de difficultés.» Un quotidien ardu dont témoigne aussi Sam, un autre porte-parole du collectif: «A cause du manque de moyen actuel, je suis obligé de rogner sur le programme. Même si notre mobilisation a peu de chance de faire revenir le gouvernement sur les suppressions de postes, elle permettra de peser dans la campagne électorale», assure-t-il.

 Un mouvement populaire

A ses côtés, Joëlle, une mère de famille, a aussi voulu rejoindre le collectif: «On est tous citoyens. A un moment donné, il faut se lever pour protester», déclare-t-elle en ôtant son masque. A 14h45, le collectif se sépare. Les «dépouillés» vont rejoindre les cortèges de leurs établissements respectifs. «Il n’est pas  question de monopoliser la parole», précise Claire, qui marche désormais le visage découvert.

mardi 27 septembre 2011

Belgique: Marche des salopes «Ne dites pas aux femmes comment s'habiller!»


 Quelque 350 personnes ont participé dimanche après-midi dans les rues de Bruxelles à une "marche des salopes" (Slut Walk), un phénomène mondial cherchant à démontrer que s'habiller sexy n'est pas un appel au viol.



De Toronto à New York (où l'affaire DSK leur a donné une visibilité particulière) en passant par l'Amérique du sud, de Londres à Berlin et d'autres villes d'Allemagne, de New Delhi (Inde) à Séoul (Corée du sud), les "marches des salopes" se répandent, visant directement les comportements machistes.
Des femmes, et parfois quelques hommes, défilent en tenue légère pour signifier que leur corps n'est pas à disposition et revendiquer leur droit à s'habiller comme elles l'entendent.

Le mouvement est né au Canada en avril dernier, en réaction aux déclarations d'un policier de Toronto qui avait conseillé aux femmes d'"éviter de s'habiller comme des traînées si elles ne voulaient pas se faire agresser".

"De telles justifications à la violence sexuelle, au nom d'une soi-disant norme morale, sont inacceptables", affirme Julie Richel, du "Collectif Slut Walk Belgium". "La violence, qu'elle soit sexuelle ou d'une autre nature, est injustifiable. Les gens ont le droit de marcher en rue comme ils le souhaitent, se donner la main ou s'embrasser sans que ce soit considéré comme scandaleux".

Une manifestante vêtue d'un mini-short et d'un mini-T-shirt renchérit: "J'ai le droit de marcher dans cette tenue si je me sens bien dedans. Ma tenue ne donne à personne le droit de me considérer comme une fille facile ou une proie sexuelle!" 

lundi 26 septembre 2011

Canada: manifestations partout au Québec



Les fédérations étudiantes entreprendront une tournée de manifestations dans la province pour contester la hausse des frais de scolarité, intensifier la pression sur les députés libéraux et conscientiser la population.
La mobilisation, qui s’entreprendra mercredi, s’inscrit dans la promesse de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) d’offrir un automne « chaud » au gouvernement Charest.
« Nous voulons informer la population des régions sur l’impact de cette hausse de 1625 $ et démontrer que cet enjeu touche toutes les tranches de la société, non pas seulement les étudiants », explique Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
D’ailleurs, les étudiants des régions, qui ont déjà contacté leurs élus municipaux, provinciaux et fédéraux, constatent un appui de leur part de plus en plus important.
La FECQ et la FEUQ insistent aussi sur l’importance d’une scolarisation postsecondaire à l’extérieur des grandes métropoles, alors que 70 % des étudiants en régions sont de première génération, c’est-à-dire qu’ils sont les premiers dans leur famille à fréquenter une université.
« La situation est plus fragile à l’extérieur des grands centres. C’est pourquoi il faut assurer une accessibilité à l’éducation partout au Québec », affirme Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
La tournée passera par Jonquière, Rimouski, Trois-Rivières et Rouyn-Noranda. Ces rassemblements culmineront par une grande manifestation nationale qui aura lieu le 10 novembre, à Montréal.
La possibilité d’une grève n’est pas exclue, mais il est encore trop tôt selon les représentants des fédérations étudiantes pour savoir s’il elle s’avérera nécessaire.
« Si le parti libéral continue à faire la sourde oreille aux demandes des étudiants et de la population, une grève générale reste une des mesures à notre disposition.Toutefois, il en reviendra à nos membres de prendre cette décision », conclut Mme Desjardins

A Pékin, l'or s'achète désormais comme un Coca Cola


PEKIN - La Chine, deuxième consommateur au monde de métal jaune, a installé le premier distributeur automatique d'or du pays, dans un quartier commerçant animé de Pékin, ont indiqué dimanche les médias officiels.

Les clients peuvent utiliser de l'argent en liquide ou leur carte de crédit pour acheter, à partir de cette machine, des pièces d'or ou des lingots, de poids différents et au prix du marché, indique le Quotidien du peuple sur son site internet.
Le poids maximum proposé est de 2,5 kg, au prix d'un million de yuans (116.000 euros), selon le journal. La machine est exploitée par la Banque commerciale agricole de Pékin et une société de négoce d'or.
La banque et cette société veulent installer d'autres machines dans des endroits sécurisés, tels que des commerces de métaux précieux ou des clubs privés haut de gamme.
L'or fait office de garantie contre l'inflation, permettant aux consommateurs chinois de conserver leur épargne sans la voir fondre pour cause de hausse des prix (au-dessus de 6% en Chine depuis trois mois).
Des distributeurs automatiques proposant de l'or existent déjà en Europe, Etats-Unis et Proche-Orient.
La demande d'or en Chine a augmenté de 27% en 2010, à 579,5 tonnes, juste après l'Inde (963,1 tonnes).
Par AFP

Mouammar Kadhafi est "pauvre et honnête", selon son porte-parole


Ni Mouammar Kadhafi ni sa famille ne se sont enrichis avec le pétrole libyen et ils comptent même "parmi les citoyens les plus pauvres" de Libye, a affirmé dimanche le porte-parole du "Guide" déchu, Moussa Ibrahim.  
.Personne ne peut prouver que Kadhafi et ses proches ont des biens ou des comptes privés, a ajouté dans une conversation téléphonique avec Reuters le porte-parole, dont on ignore où il se trouve depuis la chute de Tripoli le 23 août.
"C'est une nouvelle preuve de l'honnêteté de cette famille et de son souci de transparence, c'est une famille libyenne tout à fait ordinaire", a-t-il poursuivi. "Le chef de la révolution et sa famille comptent parmi les Libyens les plus pauvres."
En mai dernier, la Suisse a annoncé la découverte dans les banques de la Confédération de 360 millions de francs suisses (280 millions d'euros) d'avoirs potentiellement illégaux liés à Kadhafi et à son entourage.
Selon la presse britannique, l'un des fils du "Guide", Saïf al Islam, est propriétaire à Londres d'une maison de neuf chambres, avec une piscine et une salle de cinéma, estimée à 19 millions de dollars.
La chanteuse pop Nelly Furtado a pour sa part révélé qu'elle avait reçu un million de dollars pour un récital privé de trois quarts d'heure en Italie devant des membres de la famille Kadhafi.
Ali Chouaib, Guy Kerivel pour le service français
Par Reuters.


Mustapha Ben Jâafar n’exclut pas une alliance avec Ennahdha



Invité samedi 24 septembre par Naoufel Ouertani, dans le cadre de l’émission « Labess » sur la chaîne Ettounsiya, Mustapha Ben Jaâfar, leader d’Ettakatol, n’a pas exclu une alliance avec Ennahdha après les élections.

La question du journaliste était claire et directe, mais la réponse de M. Ben Jaâfar était imprécise et évasive. Il ne dit pas qu’il va accepter une alliance avec Ennahdha, mais il ne rejette pas non plus, à l’instar d’autres partis comme le PDP ou le PDM.

Fidèle à ses habitudes consensuelles, Mustapha Ben Jaâfar laisse donc la porte ouverte à toutes les éventualités lui permettant d’obtenir un maximum de sièges.